« Au gui l’an neuf ! », criaient autrefois nos ancêtres les Gaulois le premier jour de l’an, en offrant une branche de gui coupée par les druides à l’aide d’une faucille d’or.
Cette faucille d’or est l’allégorie représentant la première expression « Gui l’an neuf » vient du Gaulois « O Ghel an Heu« , qui signifie : Que le blé lève. C’est aussi la représentation de la lune naissante.

Cette phrase était prononcée par les druides au solstice d’hiver lorsqu’ils coupaient le gui sacré pour montrer que la nature revivait, avec la lune montante le jour ou le gui devait être coupé.

Offrir du gui ce jour-là, c’était souhaiter une bonne année à celui ou à celle à qui l’on en faisait hommage. Parmi ses nombreuses vertus, le gui n’avait-il pas celle d’éloigner les maléfices ?

Le jour de l’an à minuit précisément, la tradition en Europe veut que l’on s’embrasse sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie. La saison voulant que le gui abonde, on en cueillit dès le Moyen-Âge pour l’offrir avec ce souhait : « Au gui l’an neuf », formule qui fut remplacée plus tard par « Bon an, mal an, Dieu soit céans » (soit dans la maison). Au XIXe siècle on disait « Bonne et sainte année, le paradis à la fin de vos jours », expression modernisée au XXe siècle en « Bonne et heureuse année ».