Notre famille, du côté paternel, est d’origine briarde : de deux petits villages à 10 km de Provins, Chalautre la petite et Soisy-Bouy. Le premier BERGÉ connu remonte au début du 17ème siècle : étant de famille roturière et non point noble, les registres paroissiaux tenus par les curés de l’époque n’existent pas, sont incomplets ou illisibles. Tous sont à l’origine ou pâtres (d’où le nom de famille…) ou vignerons.
Passons directement au cas de mon arrière-grand-père, le premier qui est venu en région parisienne et a inauguré la tradition cheminote familiale.
Louis Albert Bergé
Né en 1854 à Chalautre la Petite (Seine et Marne) ; Décédé en 1911 à Noisy-le-Sec ; Marié en 1881 à Chenoise (Seine et Marne) à Eugénie MILLARD (1860-1895), décédée à Noisy-le-Sec. Ils eurent un fils unique Albert Eugène.
Ils ont habité 11 rue Victor Hugo à Noisy (alors chemin de Bondy et ancien chemin de Notre-Dame des Anges – pélerinage dans la forêt de Livry).
Louis Albert a été chauffeur puis mécanicien à la Compagnie des chemins de fer de l’Est.
Albert Eugène Bergé
Né en 1882 à Paris 18ème ; Décédé en 1953 à Paris 20ème ; Marié en 1909 à Rosny-sous-Bois à Gabrielle PECQUEUR (1886, Riencourt (62)-décédée en 1985, à Noisy-le-Sec). Ils eurent quatre enfants dont l’aîné Albert, Charles, Joseph.
Ont habité 43 rue de la Forge à Noisy, puis 33 boulevard Gambetta (immeuble devenu familial, bâti en 1912).
Albert, Eugène a été employé à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est
(il est devenu plus tard employé d’assurance à la Prévoyance de Paris.)
Albert,Charles, Joseph Bergé
Né en 1912 à Rosny-sous-Bois ; Décédé en 1992 à Noisy (hospice Saint Antoine de Padoue) ; Marié en 1937 à Noisy-le-Sec à Jeanne MARCELIER (1912 / 1980). Née et décédée à Lignières en Berry.
Ils ont habité au 86 Boulevard de la République, puis 33 boulevard Gambetta à Noisy-le-Sec.
Ils eurent quatre enfants : Jean (c’est-à-dire moi-même), François, Odile et Gérard, dont aucun suivi la tradition cheminote familiale !
Albert, entrée apprenti à la Compagnie des chemins de fer de l’Est
puis employé à la SNCF jusqu’à sa retraite en 1967.
C’est l’histoire d’Albert qui va maintenant être racontée dans le chapitre suivant.
Jean Bergé