Pendant des siècles, la notion d’école publique n’existe pas. Dès le moyen-âge, l’éducation est sous la tutelle de l’église. Les familles riches disposent de précepteurs à domicile ou envoient leurs enfants pensionnaires dans des collèges ou des couvents. Mais sous l’ancien régime, on assiste déjà à la naissance des « petites « écoles » dans les villes et certains villages où on apprend à lire, à écrire et à compter et qui sont tenues par des régents ou des recteurs. Au 16ème siècle, à partir du concile de Trente, apparaissent des écoles de charité, destinées aux pauvres, dans certaines paroisses urbaines. Dès le 17ème siècle, les écoles en ville et rurales se multiplient et on assiste à la naissance des écoles religieuses tenues par des prêtres et des collèges tenus par des congrégations.

A Noisy, on trouve trace dans un registre terrier de Saint Maur de l’existence en 1627, d’une école qui se tenait dans une petite maison , propriété de la Fabrique, près de l’église.

Sous Louis XV, le gouvernement entreprend de rendre à peu près obligatoire l’enseignement primaire de base, lecture, écriture et religion, en imposant aux paroisses de subvenir à l’entretien des écoles et au paiement des gages des enseignants. D’après H. Espaullard, on constate que dès le commencement du 17ème siècle, l’instruction élémentaire à Noisy est largement répandue. A partir de cette époque, il y a au moins un instituteur dont la classe est suivie de manière satisfaisante, comme l’attestent les registres paroissiaux et divers documents.

Il existe une façon assez précise de se rendre compte de l’alphabétisation d’une population d’après la proportion de signatures qui apparaissent dans les registres et les dossiers et il semble qu’un bon nombre de Noiséens ont très tôt été familiarisés avec les notions d’écriture.

Après la Révolution, à partir de 1795, date où est votée la Loi Daunou qui organise un enseignement d’Etat, les lois concernant l’école laïque vont se succéder et à Noisy comme ailleurs des établissements publics vont  être créés (1ère école en 1804, Cottereau en 1842).

Mais cela ne marque pas la fin des écoles privées qui continuent à exister dans notre ville en coexistence avec les écoles communales.

En 1857, l’institution Dumousseau accueille 20 garçons et l’institution Lacaille, située à la même adresse, 5 rue Saint Denis, accueille 25 filles. Elle existe toujours en 1881, ainsi que l’institution Budor, rue du Goulet qui reçoit 30 garçons. En 1890, on trouve l’institution Escoffier également pour garçons. En 1900, les frères de la Doctrine Chrétienne de Saint Croix, rue Denfert Rochereau ont un effectif de 82 élèves et 4 enseignants.

Au 10 rue Carnot, les sœurs de l’Intérieur de Marie, ont une école maternelle d’une classe. En 1903, une institution pour demoiselles dirigée par madame Hervieu est située à l’angle de la rue Dombasle et du bld de la République dans un grand parc et possède un internat.

Toujours en 1900 :

  • une école primaire au 44 bld de la République réunit 170 élèves, en majorité filles (140) contre 30 garçons avec une institutrice et 4 adjointes.
  • Au 43 rue de la Madeleine, 3 sœurs de la Congrégation de Sainte Marthe et Saint Marie tiennent une école primaire de filles qui compte deux classes et 19 élèves.

En 1914, il existe toujours une école libre de garçons, Sainte Croix, dont nous allons reparler et deux écoles libres de filles recevant chacune environ 90 élèves.

Ceux qui ont suivi la découverte du bld Michelet lors des JEP se souviennent sans doute de ce pavillon où existe encore en façade une statuette du Christ et qui abritait un cours privé.

A cela, s’ajoutaient pour les plus âgés, des cours professionnels comme celui de Madame Miette, bld de la République qui formait aux métiers de secrétaire et de comptable ou des ateliers enseignants la couture . Une école de secrétariat rue Denfert Rochereau.

Ecole Sainte Croix :

Mais revenons à l’école Saint croix, l’école privée la plus ancienne et la plus importante de Noisy qui est toujours en activité après plus de 150 ans d’existence malgré quelques interruptions de fonctionnement dont nous reparlerons.

L’école Sainte Croix voit le jour au début des années 1850, de par la volonté de l’abbé Duby, curé de Noisy. François Victor Duby est né à Bâle en 1811, ordonné au diocèse de Paris en 1833 et installé à Noisy le 24 mai 1852. C’est pendant son ministère que va être bénie Notre Dame de la Bonne Voie et érigées 3 nouvelles cloches à Saint Etienne, évènements que nous avons déjà évoqués. Dès son arrivée à Noisy, il décide de créer une école de garçons au 35 de la rue de Saint Denis et il va en confier la direction aux frères de Sainte Croix, congrégation dont le siège est au Mans. L’école fonctionne bien pendant quelques années mais à partir de 1860, le curé Duby a quelques problèmes avec la municipalité d’alors (le maire est M. Gautherin), qui reprend d’abod une partie des dépendances du presbytère pour l’agrandissement de la place de la mairie puis supprime en 1864 le supplément de traitement qu’elle accordait au desservant de la paroisse. Peut-être est-ce pour cela qu’il quitte Noisy pour Montreuil le 28 février 1866. Son successeur l’abbé de Béranger, précédemment à Stains, prend possession de l cure le lendemain, 1er mars.

C’est là que les ennuis pour l’école vont commencer. L’abbé Duby qui y est très attaché, souhaite que son successeur prenne la relève et assure à son tour la responsabilité de l’établissement. Mais dès la rentrée de 1866, un conflit éclate entre les deux prêtres. Le curé de Béranger refuse d’abord d’assurer cette fonction pour la raison que l’école est un fait personnel de son prédécesseur. Les frères de Sainte Croix ne savent plus avec qui s’entendre demande à l’abbé Duby d’en référer à l’autorité ecclésiastique. Le 1er octobre, l’abbé Duby accepte que seul l’abbé de Béranger dirige l’établissement. Il lui laisse le bail et lui abandonne le mobilier, si celui-ci s’engage à garder l’école primaire avec les frères de Sainte Croix, ou d’autres, sous l’autorité diocésaine. Mais si l’école fermait, l’abbé Duby réclame le paiement du mobilier et qu’on lui rembourse la somme de 1 800 F, versée à la congrégation pour son acceptation à gérer l’école de Noisy-le-Sec, si celle-ci ferme au départ des frères.

 

En fait, l’abbé de Béranger veut bien prendre la direction de l’école mais en laissant à l’abbé Duby toutes les charges et la responsabilité financière ! Les choses ne s’arrangent ps comme en témoigne le texte suivant adressé à l’archidiacre par celui-ci : «  A moins que vous ne jugiez à propos d’insister encore auprès de M le Curé de Noisy pour essayer de lui faire entendre raison, le moment me semble venu d’adresser à la congrégation de Sainte Croix ma demande de remboursement appuyé du petit mot que vous avez eu l’amabilité de me promettre. Cette démarche aura pour effet immédiat le retrait des frères et la fermeture de l’école qui feront le plus fâcheux effet dans la paroisse. Je tiens essentiellement à dégager ma responsabilité dans cette conjoncture. Je puis bien me résigner quoique avec beaucoup de chagrin, à voir détruit tout ce que j’ai pris tant de peine à édifier, sans bruit et sans vanterie pendant 14 ans dan la paroisse de Noisy, mais je veux au moins conserver mon honneur et je prendrais mes mesures pour ne pas laisser accréditer l’opinion qui a commencé à se répandre que l’école des frères a été pour moi une spéculation et que ma cupidité seule est cause de sa suppression. Je ne dois cette justification vis à vis de mes anciens paroissiens et peut être aussi devant les principaux coopérateurs dont la charité m’est venue en aide pour commencer cette oeuvre. J’ai la confiance, Monsieur, que vous ne désapprouverez pas cette susceptibilité.. »

 

En 1867, un texte témoigne de l’aggravation du conflit. L’abbé de Béranger a totalement abandonné la direction et le soin de l’école. Bien plus, il l’a décrie ouvertement. Il engage les parents à retirer leurs enfants et à les placer à l’école communale pour 1 ou 2 mois, en attendant qu’il en ouvre lui-même une autre pour les recevoir.

L’abbé Duby répond qu’il est en mesure de prouver ces nouvelles manœuvres et qu’il peut nommer les enfants qui ont été retirés ainsi et citer les parents à qui ces propositions ont été faites. Il se plaint de tous les sacrifices qu’il a du consentir mais se dit prêt à en ajouter de nouveaux pour payer le loyer de cette année.

Cette bonne volonté a du payer car il apparaît que l’école va arriver à se maintenir jusqu’en 1870. A noter qu’au moment de la guerre, le curé de Béranger va encore se distinguer. En septembre, au lieu de suivre ses paroissiens réfugiés par ordre du gouvernement dans l’enceinte de Paris et d’y vivre avec eux, il part en Normandie. Le maire considère ce départ comme une désertion et fera des démarches auprès de l’archevêché pour qu’un autre curé soit nommé. Satisfaction lui sera accordée et c’est l’abbé Pulès qui sera désigné. De Béranger ne remis jamais les pieds dans le diocèse de Paris.
Revenons à Sainte Croix, après la guerre, l’école fut dans l’impossibilité de rouvrir ses portes mais en 1894, une parente de l’abbé Duby souhaite voir renaître l’ancienne école chrétienne de Noisy et elle va solliciter son ex-directeur, le frère Ernest. Par manque de frères à la congrégation, il ne peut répondre favorablement. Le frère Florent, directeur du pensionnat Saint Laurent de Lagny est à son tour sollicité. Il reçoit rapidement du supérieur des frères de la Doctrine Chrétienne de Noisy dont il fait partie tout pouvoir pour l’étude et la mise à exécution du projet de renaissance de l’école Sainte Croix de Noisy.  Mais il est nécessaire de trouver un terrain et de construire un bâtiment. Il est décidé que la société civile du pensionnat de Lagny ferait en son nom les acquisitions nécessaires. Le terrain devrait être proche de Saint Etienne et l’achat le plus discret possible pour éviter la spéculation. M. Coulon organiste de la paroisse se charge de l’affaire et laisse croire qu’il achète pour son compte le terrain sué au 55 rue Denfert Rochereau, au prix de 12 F le m2.

Le terrain étant acheté, il reste à construire et la société de Lagny ne dispose pas de capitaux suffisants. Un prêt de 20 000 F sur hypothèque est consenti par M. Pasqueron de Fommervaux, beau-frère de Melle Blancheteau dévouée catéchiste de la paroisse. Les plans établis, les travaux commencent et bientôt le bâtiment tel qu’il existe encore en partie aujourd’hui sort de terre et ouvre ses portes à la rentrée le 1er octobre 1897. Le frère Alfred, professeur à Saint Laurent de Lagny, est nommé directeur de la nouvelle école. Il commence avec 3 classes. A la fin du trimestre, il y a 68 enfants. La première année vea se terminer par un succès qui va décider les familles hésitantes à confier leurs enfants aux maîtres de Sainte Croix. Aux examens de fin d’études pour le certificat les quatre élèves présentés sont reçus avec les félicitations du jury. Le nombre d’inscrits ne cesse alors de progresser pour atteindre 112 en 1903. Le frère Alfred a acquis le terrain situé derrière l’école jusqu’à la rue Carnot et envisage une entrée sur cette rue ainsi qu’un agrandissement du bâtiment.

Mais en 1901, la loi sur les associations oblige chaque ordre enseignant au dépôt d’un dossier très détaillé et à une demande d’autorisation qui dit être accompagnée de l’avis des conseils municipaux. En ce qui concerne Saint Croix, le conseil de Noisy vote le maintien de l’école à une très forte majorité. La congrégation de Nancy formule donc une demande d’autorisation mais malgré çà comme pour toutes les autres, elle est refusée. C’est l’expulsion et l’expropriation.

L’état propriétaire séquestre l’immeuble mais ne sachant pas quoi en faire, il autorise un laïc, M. Galtier à rouvrir l’école en octobre 1903 mais son incompétence ne tarde pas à réduire à néant l’oeuvre des frères.

L’école ferme en 1904 pour ne pas rouvrir. C’est alors que le frère Florent, devenu M. Delderain, ancien directeur du pensionnat de Lagny, encouragé et soutenu par l’abbé Fernique, fait la demande de réouverture et celle-ci est agréée. Avec le premier vicaire , l’abbé Chatillon, les ecclésiastiques se font démarcheurs, allant de famille en famille retrouver les élèves et les réinscrire. M. Delacroix rouvre l’école en octobre 1904 avec le concours de M. Villasserre et de nouveaux élèves affluent. L’école est rachetée en grande partie par M. Pasqueron de Fommervaux qui avait déjà financé la création. Mais les charges sont lourdes et les difficultés restent grandes. C’est alors qu’intervient un couple de bienfaiteurs, M et Mme Bouchon, qui rachètent l’école, le pavillon voisin, font installer l’électricité, construire le préau, la cuisine et le réfectoire, en oubliant de réclamer le loyer et même bien souvent en bouclant le budget de fin d’année.

En 1905, la direction est confiée à M. Villasserre qui assure 4 classes d’enseignement primaire, plus un cours supérieur qui prépare aux concours d’entrée aux écoles primaires supérieures de la ville de Paris. En fin d’année, de l’école sort les 2 premiers du canton de Noisy, brillant classement qui se renouvellera par la suite. Des cartes postales illustrent cette période. Uniformes, mises en rang, jeux de groupe, chaque fin de semaine l’enfant qui avait obtenu le meilleur résultat recevait la croix d’honneur épinglée sur la poitrine.

Les élèves qui quittent Sainte Croix lui restent fidèles. C’est pourquoi en février 1909 M Villasserre fonde l’association amicale des anciens élèves qui allait devenir dès sa fondation un des piliers essentiels de l’école, attirant les bonnes volontés et les dévouements et assure un soutien moral et financier jusqu’à la guerre de 39-45.

Le 25 avril 1909, la 1ère assemblée de l’amicale se tient à l’école et est suivie d’un banquet dont la cotisation est de 3F par personne. En 1910, la caisse de l’association finance la création d’une bibliothèque assurant le prêt gratuit de nombreux livres aux élèves et anciens élèves .

Mais l’Histoire devait perturber cette belle prospérité le 26 juillet 1914, a lieu la distribution solennelle des prix en présence des autorités ecclésiastiques et laïques, des familles des élèves et de nombreux anciens mais la gravité en prévision des évènements à venir est déjà de mise.

Le 2 avril 1914, le tocsin sonne la mobilisation et M. Villasserre confiant l’école à M. Vignon et à ses adjoints, part aux armées. Sur un effectif de plus de 300 élèves passés par Sainte Croix , 31 sont victimes des combats et leurs noms sont gravés sur le monument élevé dans la cour et inauguré le 30 mai 1920. Démobilisé en 1919, M. Villasserre reprend son poste mais doit faire face à de nombreuses difficultés qui s’accroissent d’année en année car l’inflation n’épargne pas l’établissement. On retrouve alors M et Mme Boachon véritables anges gardien de l’école qui font installer le chauffage central en 1921.

Première guerre mondiale. Soutien à Albert 1er roi des Belges.

Le 2 juillet 1922, à l’occasion des noces d’argent de l’école, la 1ère kermesse attire tout Noisy et le succès est tel que l’habitude est prise pour longtemps (aujourd’hui encore elle subsiste. Ces dernières années, les kermesses ont eu lieu à la salle ND rue Dombasle, près de St Jean-Baptiste, avec grand barnum, buffet, spectacles.)

19129, à droite M. Villasserre

L’école continue à prospérer. En octobre 1927, elle compte 180 élèves. Le 1er février 1931, M. Villasserre est promu au grade d’officier d’académie, ce qui est fêté dignement par l’amicale.

Le 29 avril 1934 un banquet de 70 personnes réunit encore une fois la grande famille de Ste Croix, mais l’inflation reprend, déséquilibrant le rapport des salaires et des prix. Le tarif de la scolarité ne peut être augmenté sans qu’il y ait risque que les enfants partent pour l’école gratuite.

En 1935, sous l’impulsion du curé Daviet, est créée une association gestionnaire qui prend le nom d’association des Amis de Ste Croix, dont le premier président est M. Laval. Le propriétaire, M. Boachon, alors âgé et veuf, est sollicité par l’abbé Gramont de St Jean-Baptiste et accepte de vendre l’école moyennant une rente viagère de 5 000F. L’association ne possédant ps l’argent nécessaire, elle lance un emprunt à 3%. En quelques semaines la somme de 27 000 F est souscrite permettant l’achat des locaux pour 16 750 F et le règlement de la rente viagère de M. Boachon jusqu’à son décès en 1940. L’avenir de l’établissement est définitivement assuré au point de vue propriété.

Puis survient la 2ème guerre mondiale. L’école continue à fonctionner jusqu’au 18 avril 1944. Le bombardement entraine quelques dégâts sans toucher le gros œuvre. Parmi les victimes, il y a 5 élèves et 3 anciens. A cela s’ajoutent tous les anciens élèves morts pour la France. Une plaque commémorative, visible aujourd’hui dans la cour d’entrée de l’école rappelle les victimes du bombardement.


L’établissement rouvre ses portes le 1er octobre 1944 mais la situation financière est difficile. En 1947, l’archevéché impose à chaque établissement scolaire libre une association propriétaire et une association gestionnaire. A Noisy, elle prend le nom « d’association populaire de Noisy-le-Sec » présidée d’abord par M. Binet puis par M. Gascoin.

En 1949, après 45 ans de dévouement, M. Villasserre laisse la direction de l’école à M. Laignon et se retire à Sézanne dans la Marne où il décèdera le 5 janvier 1968.

1950 sous le préau

Les problèmes financiers demeurent mais la situation s’améliore grâce à la Loi Barangé en 19951 qui créée une allocation scolaire pour toutes les familles quelle que soit l’école choisie puis la Loi Debré en 1959 qui instaure la Loi des écoles privées sous contrat. Sainte Croix est désormais sous contrat d’association, respectant les programmes scolaires nationaux . Les enseignants sont payés par l’Etat qui participe à certains frais de fonctionnement.

1960

En 1965, l’école va continuer à se développer.  Elle parvient à surmonter la crise et à continuer jusqu’à maintenant, malgré quelques tensions dans les décennies qui vont suivre avec des municipalités de gauche peu favorables, malgré la Loi, à subventionner une école privée.

Aujourd’hui Sainte Croix est dirigée par Mme Françoise David et reçoit 200 élèves de la maternelle au CM2. Depuis 2019, elle accueille les enfants dans 8 nouvelles salles, avec 1h ½ d’apprentissage de l’anglais dans les classes primaires et des activités en atelier comme le théâtre, la chorale, la philo ou l’initiation au basket. Elle assure la restauration, une garderie et l’étude du soir.

La situation financière demeure favorable puisque dans les années 2018-2019, des travaux importants vont être entrepris. L’ancien pavillon qui a abrité longtemps les directeurs jusqu’à M. Pelissier, laissé à l’abandon va être détruit pour laisser la place à un bâtiment moderne.

 

 

 

 

 

 

 

 

Paule Bergé