C’est en 1929 que commença l’édification de l’église. Les plans sont de l’architecte Bernard Haubold.


L’église se compose d’une nef principale surmontée de trois coupoles, flanquée de deux nefs latérales d’inégale largeur. Les coupoles sont surélevées pour ménager de chaque côté trois verrières qui participent à l’éclairage de l’édifice.

La première pierre fut posée le 23 juin 1929 par Monseigneur Crespin, évêque auxiliaire de Paris.



source : Espoir, journal paroissial, juin-juillet 1959



Les financements manquant, des transformations furent apportées au plan primitif. Le haut clocher fut abandonné et la façade principale dut être remplacée par une façade provisoire.

Le 11 janvier 1931, l’église, inachevée, fut inaugurée par le Cardinal Jean Verdier Archevêque de Paris. Cet évènement, prévu le 9 novembre 1930, n’avait pu avoir lieu à cause des dégâts causés à l’église par un violent orage.

La cloche, dénommée des noms d’enfants du cathéchisme “Claude-Paulette-Marie-Thérèse”, est bénie par le Cardinal Jean Verdier. Elle fut placée dans un clocheton “provisoire”, bâti de pierre et de bois, édifié dans un coin du mur entourant l’église.



La façade provisoire. A droite, le clocheton de bois



Au cours du bombardement du 18 avril 1944, l’église est fortement atteinte. Les messes furent célébrées pendant plus d’un an à la Chapelle. Elle fut rouverte aux fidèles en 1945.

2 décembre 1956, installation de l’abbé Choin. En moins de six mois, il réalise d’importants travaux de réparation.

L’architecte Bernard Haubold étant décédé en 1943, c’est l’architecte Charles Brulet qui, avec l’accord de la belle-fille du précédent, réalisera les travaux du choeur, du cloître et de la chapelle de la Vierge.

1976, un accord avec la Chancellerie, le Diocèse et les Chantiers du Cardinal pour le financement des travaux va permettre l’achèvement du porche.

1978, la façade est définitivement terminée. Le parvis sera réaménagé plus tard par la ville

1985, la toiture doit être révisée. La tempête de février 1990 cause de grands dégâts à l’église et entraine la fermeture provisoire de l’édifice. L’église a mal vieilli. Il doit être procédé à la réfection des claustras, à la consolidation des verrières, au piochage du béton.



24 avril 1990, compte rendu de chantier des Chantiers du Cardinal



7 juillet 1991 réouverture de l’église, les offices s’étant déroulés à la Chapelle entre-temps.

Le remplacement des verrières par des vitraux a lieu de juin à octobre 1993. L’inauguration se déroule le 23 janvier 1994. Ces vitraux, oeuvre de la conceptrice Marie-Jo Guével, montrent trois épisodes de la vie du Saint Patron Jean-Baptiste :

23 janvier 2010, Autel et ambon (pupitre), oeuvres de Pierre Etienne Helbecque. Ils symbolisent tous les deux l’arbre de vie, la force de la vie.

Sources : Archives du diocèse de Saint-Denis

Jean Bergé, Etude sur la paroisse Saint-Jean-Baptiste de Noisy-le-Sec. Son origine, son évolution, ses desservants, de 1913 à 2005.