Nous continuons les commerces de la rue Jean Jaurès, côté impair, du no. 55 au dernier numéro 119 depuis la rue St Jean jusqu’à la gare.

Les renseignements sur les différents commerces sont issus de plusieurs sources :

  • publicités de 1935 dans un bulletin paroissial de l’Eglise Saint-Etienne
  • le Bottin de 1960 consulté aux Archives de Bobigny et le répertoire des propriétaires par rue de l’année 1945 consulté aux Archives de Noisy-le-Sec.
  • du « BIJOU » de 1969 et de 1991,
  • d’articles de Noisy-le-Sec Histoire(s) et de notre mémoire personnelle.

plan cadastral de la rue Saint-Jean au bld Clémenceau

55  1960 : Boudin, plombier couvreur / 1969 : coiffeur Chantal, puis devenu JM Coiffure en 1991 et actuellement Athena Coiffure.

57            Banque BNP Paribas depuis au moins 1969.

n°57 avant 1944

Immeuble détruit le 18 avril 1944.

59            Entre la banque et la librairie, une  usine de ferronnerie qui a fermé il y a quelques années.

L’Association des Ouvriers Grillageurs (AOG), fondée en 1899 dans le Nord de Paris, installée à Montreuil et en 1992 à Noisy le Sec. A l’origine la totalité usine + librairie appartiennent à Mme Beaucourt. En janvier 1991 le tout est acheté par un promoteur Arenal qui revend tout de suite à AOG le 17 juillet 1991. AOG est propriétaire des murs.

Les murs de la librairie sont la propriété de la SCI Chad Immo au Blanc Mesnil, Mme Christine Veng associée gérant.

Avant 1991 locataire de l’usine Resin’blues, fabricant de canards en plastique. Résin’ blues en 1990 s’installe rue Henri Barbusse, aujourd’hui délocalisé au Maroc.

Initialement AOG était spécialisée dans la fabrication de grillages tressés, ce qui lui a permis de développer un procédé original de mise aux normes des gaines d’ascenseurs dans les immeubles haussmanniens. Ensuite elle s’est diversifiée dans les domaines de la serrurerie classique, fabrication et installation de garde-corps, barreaux de fenêtre, etc. On doit à cette société la sécurisation du hall d’entrée du centre Gérard Philippe ainsi que les portes de services de la médiathèque Roger Gouhier. La liquidation judiciaire par le Tribunal de commerce de Bobigny a été prononcée le 1er octobre 2015.

En ce qui concerne la papeterie :

1935 et jusqu’en 1950 :  papeterie P. Pion.

M. et Mme Hédelin la reprennent en 1950 pendant 30 ans, puis « Le Trait d’Union » depuis 1980.

Evelyne possède le fond de commerce avec un bail commercial 3 6 9 qui arrive à son terme en 2020. Elle cherchait à vendre depuis 2 ans, elle avait trouvé un repreneur et devait signer devant le notaire le 31 janvier mais la mairie a fait préemption sur ce commerce donc pour le moment elle reste ouverte mais ne sait pas ce qui va se passer dans les mois à venir.

Du temps de leurs prédécesseurs, M et Mme Pion on accédait à la boutique par quelques marches en bois qui donnaient sur une sorte d’estrade destinée à compenser la différence de niveau entre la boutique et l’arrière boutique (la réserve). La famille Pion habitait le deux pièces au-dessus du magasin. M. et Mme Hedelin y ont habité quelque temps avant d’acheter un appartement dans l’immeuble neuf rue Jean Jaurès angle avec l’avenue Clémenceau au –dessus de la bijouterie.

61      Dans les années 60 : usine de ouate et coton cardé. Actuellement Auto Ecole « Perrine ».

63      Maison bourgeoise construite en 1951 par les architectes Lozquet et Tandin et l’entrepreneur Pierre Genette (voir photo de l’inscription sur la maison) qui appartenait à M. Louis-Edouard Mysselin, ancien directeur de l’usine de la Bonneville, (usine devenue ensuite Lorraine-Escaut puis Vallourec en 1967). M. Mysselin dirigea la Bonneville de 1930 à 1953, il décède en 1954

Une rue porte son nom depuis le 16 mai 2006, anciennement rue Sandoz (créée en 1956) qui se situe entre l’avenue de Bobigny et la rue Léo Lagrange, à l’angle de la rue du Parc.

La ville achète ce bâtiment en 1982 pour y installer le Conservatoire en 1983.

Sa création date de 1969 mais les locaux du 1bis rue Jean Jaurès (actuellement la Galerie) qu’il occupait sont vite devenus trop petits pour un nombre croissant d’élèves (une cinquantaine en 1969 et 545 en 1986). A l’heure actuelle le bâtiment est vide. Il est question de l’ouverture d’un restaurant haut de gamme mais à priori pas de décision définitive pour le moment.

65     1997 : René Electricité. Actuellement « Antoine Electricité », magasin d’électricité

67     1969 : Pasqueron, architecte, dernier domicile de l’architecte communal Charles Barrois dont nous avons parlé lors des Journées du Patrimoine en 2018 / 1991 : Daniel, assurances, actuellement supérette produits exotiques Shree Sai.

69     1991 : Groupama, assurances / La Guenille, prêt à porter / Santolini, ambulances, actuellement l’As, boutique de cadeaux et divers

71      1935 : Cabinet dentaire A. Morales – Jean Raybois /  1960 : dentiste Mme Thieffry /  1969 : Behar, dentiste / 1991 : Coiffeur Denis France / Actuellement toujours un coiffeur Noisy Coiff.

73    1969 : Agence Gaillard, immobilier, idem en 1991 et à ce jour toujours cabinet dentaire / Cardiologue Herchkovich, idem en 1991 /A ce jour Habitat immobilier.

75    vers 1900, boulangerie Ferry / 1969 Cabinet masseurs / kiné et pologue Mme Roy / Armand, coiffeur mixte / Horloger bijoutier M. Haggiag / 1991 : idem ci-dessus. A ce jour cabinet dentaire et orthodontiste.

77     Magasin Budor installé après 1944 à l’angle du boulevard Georges Clémenceau puisque l’immeuble où il était situé au 93 a été bombardé le 18 avril 1944.

93 rue de la Forge

Le magasin « Budor » en 1949.

La boutique en 2004.

Le boulevard a été ouvert le 2 décembre 1924 entre la rue de la Forge et le monument aux morts et reçoit le nom d’avenue de la Victoire ; le 14 février 1930 on lui donne le nom de Georges Clémenceau, surnommé le Père la Victoire. A ce jour toujours une épicerie Primeurs Jean Jaurès.

79     1960 : Maroquinerie – 1969 : parfumerie Legros – 1991 : parfumerie De Cecco – Années 2000 jusqu’en début 2019 : Espace Beauté, parfumerie. Actuellement bureau de vente d’appartements.

81/83    1969 : Net Pressing, idem en 1991 – 1997 : La Corbeille à Ouvrages, mercerie, lingerie, retouches. Années 2000 : Corinne, vêtements féminins, puis retoucherie et mercerie jusqu’en début d’année 2018. Depuis 2019, bureau de vente d’appartements PICHET et PITCH.

1969 : café Veyrine – 1991 : toujours un café Lafon.

87    1969 : Pharmacie Dougier – 1991 : pharmacie Loyani, ensuite Ferrari et actuellement Pharmacie Jean Jaurès.

89    1960 : NODOVOS, confection – Waprin, pédicure – 1969 : Ambulances de la Poste – Rolland, chemiserie – Wolgust, médecin.

91     1969 : A la Coupe d’Or, cadeaux – idem en 1991. Aujourd’hui : coiffeur l’Avalanche

93            Avant 1900 Budor, Fruits, Primeurs – 1935 : Marc Flon, fruits, primeurs, volailles – Anciennement Maison C. Budor – 1969 : Goujon, corsets, gaines  – 1991 : ATM, agence immobilière. Aujourd’hui un coiffeur « Coiffure 93 »

95      Emplacement du moulin de la Petite Tour. La tour existait encore au début 20ème siècle, elle était devenue une annexe du café restaurant tenu par M. Bonnevalle qui proposait ses salles pour des noces et des banquets. Il possédait un billard. De nombreuses cartes postales nous montrent le moulin reconverti en tour médiéval à créneaux.

La tour  fut démolie en 1912 et remplacé par l’hôtel Moderne disparu à son tour lors du bombardement d’avril 1944 – 1935 : H. Ventadoux, bois/charbons – 1969 : Leconte, chaussures – 1991 : Noisy-Voyages, agence de voyages. Idem en 2019.

L’hôtel Moderne.

97    1960 : Confection M. Aghaberian – 1969 : Coiffeur pour dames Claire et Albert – Confection Renzo – 1991 : Chris’ Coiffure – Bouton d’or, laine/mercerie. Actuellement épicerie L’Egyptien.

 

99    1969 : Cordonnerie de la Gare (Pottier – Rigal) – 1991 : idem. Actuellement après la cordonnerie un magasin de téléphonie mobile Lycamobile.

103    Pas de renseignement avant 1991 – 1991 : Prune, prêt à porter. 2019  : Agence Immobilière Guy Hoquet.

105    1935 : Ragageot, ameublement – 1991 : Kickers, chaussures. 2019, Banque CIC.

107-115     Station Service Total depuis au moins 1969 jusque 1991 et au-delà jusqu’à ?? – Salle Gérard Philippe au dessus – Au RdC, Police Municipale.

111        1935 : Chaussures Mandine.

 

 

 

 

115       1935 : Pharmacie de la Gare.

Immeuble rescapé du bombardement avec la pharmacie au RdC. Démoli depuis.

117       1960 : Tiberie, chemiserie, devenue Dominique en 1969 – Au début des années 1900 : Charcuterie LEMOINE – 1969 : Charcuterie Hamette, devenue Charcuterie Pelloin en 1991 puis Charcuterie Labelle. Actuellement Domino’s Pizza.

117bis  1960 : Lebeck, droguerie – 1969 : Maroquinerie de la Gare. Aujourd’hui L’Univers des Idées, maroquinerie, cadeaux

119         1969 : Café Le Rond Point de la Gare (Goutal) – Toujours existant à ce jour – Pâtisserie Autors, devenue Pâtisserie Rivière en 1991. 2019, La Petite Lulu, boulangerie pâtisserie artisanale.

Hall de la Gare : en 1960 Prêt à porter Claude Couture. Actuellement Librairie / Papeterie Hachette Relais.

 

Chantal Boivin

février 2019