Noisy-le-Sec 28 février 1916

Mes chers cousins,

Hier dimanche comme repos j’étais convoyeur du côté de Soissons, rentré ce matin à 4 heures du matin, pour comble de bonheur nous avons repos ce soir, alors je vais dans la rue Saint Denis chercher mes photos pour vous en envoyer une, mais chers cousins je vois qu’il n’y a pas de progrès pour moi avec l’active.

Chez moi ont reçu de vos nouvelles et très contents de vous savoir en bonne santé.

Votre cousin qui vous embrasse.

F. Bacher