« … vers 1850, un véritable bureau fut aménagé à Noisy-le-Sec, d’abord rue du Goulet, ensuite rue Saint  Denis puis rue de Pantin (aujourd’hui Paul Vaillant Couturier) à l’angle de la rue Tripier et finalement en 1895, 84 rue de la Forge (actuelle rue Jean Jaurès) à l’angle de la rue Carnot… » Hector Espaullard, Noisy-le-Sec, village heureux, ville martyre… »

Lors de travaux d’aménagement du commerce situé à l’angle des rues Carnot et Jean Jaurès, on a pu voir réapparaître la mention « Postes et Télégraphe ».

« Le bureau de poste et télégraphe, qui comprend en outre, depuis 1895, une cabine téléphonique, est installée rue de la Forge. Il est ouvert, tous les jours, depuis 7 heures du matin jusqu’à 9 heures du soir. D’après le tableau de service, le bureau ne devant être ouvert que de 8 heures du matin à 7 heures du soir, en hiver, et de 7 heures du matin à 8 heures du soir, en été, la commune paye à la receveuse des postes une indemnité annuelle de 400 francs pour les heures supplémentaires pendant lesquelles le bureau est ouvert.

Le service est assuré par une receveuse et une aide, 5 facteurs et 1 releveur de boites. Il existe, en outre, 1 porteur de dépêches qui est payé par la commune, à raison de 1 200 francs par an. Il est fait 5 levées par jour et 3 distributions. » Etat des communes à la fin du XIXè siècle publié sous les auspices du Conseil Général.

L’Hôtel de Poste est transféré au n°82 de la même rue. Il y restera jusqu’en 1925.

« Depuis 1914 en effet, le Conseil Municipal avait émis le vœu que le bureau local fut transformé en « bureau d’Etat » ce qui aurait eu pour avantage, outre une amélioration générale du Service, d’enlever à la Commune de nombreuses charges qui lui incombaient. » Hector Espaullard, Noisy-le-Sec, village heureux, ville martyre..

En 1924 l’Administration des Postes se mit d’accord avec la Ville pour la construction d’un Hôtel des Postes, rue de la Forge (Jean Jaurès), au coin de la rue de l’Union dans un terrain légué par M. Eugène Durin .

En attendant la construction du nouveau bureau, dont les formalités administratives ralentissaient les préparatifs, put être entreprise et achevée, une installation provisoire fut faite aux frais de l’Etat dans un immeuble communal destiné à être prochainement démoli pour le passage de l’avenue de la Victoire (dénommée Georges Clémenceau le 14 février 1930), par délibération du Conseil Municipal en date du 11 décembre 1925.

1927, mise en service de la nouvelle poste. Un service téléphonique de nuit fonctionna en 1929 ; Noisy-le-Sec comptait à cette date 195 abonnés, il en compta 315 au début de l’année 1935.

Le bombardement du 18 avril 1944, provoqua d’importants dégâts. Le 10 mai, le bureau de poste qui s’était provisoirement replié rue de la Bidassoa, au voisinage de la rue Sorbier, s’était installé, provisoirement encore, au n°3 rue Chaalons pour une activité réduite. Le téléphone et le télégraphe publics n’y reprirent qu’ensuite avec des fluctuations diverses.

Source : Archives municipales.


Les services ne purent reprendre que le 1er mars 1945 dans le local du 100 bis rue Jean Jaurès, à l’angle de la rue de l’Union.

1969, la Poste s’installe dans les locaux actuels de l’avenue Georges Clémenceau.

Un second bureau a été ouvert en juin 1970 au 157 rue de Brément.