Le 15 novembre 1902, le Conseil Municipal  prend une délibération et décide de la construction d’une salle de gymnastique et d’une remise de pompe avec cheminée de séchage pour les tuyaux, rue Damoiselet.

A l’origine le gymnase devait être attenant au marché en cours de construction. Le concessionnaire dudit marché M. Cordonnier proposa de faire construire à ses frais une salle de gymnastique indépendante du marché, ce qui lui permettait d’avoir une superficie plus grande pour celui-ci.

Cette salle aura une superficie de 160m2. Il s’engage également à construire une remise pour les pompes à incendie et accessoires, une cheminée de séchage pour les tuyaux de pompes à incendie et une cour de 200m2 pour remiser les balayeuses, les tonneaux d’arrosage.

Vous remarquerez la tour de séchage des tuyaux pour les sapeurs pompiers

et les portes du gymnase qui, à l’origine s’ouvraient sur la rue Damoiselet.

Devant le gymnase, un jour de marché.

Au vu de l’exiguïté de cette salle, la Ville décide une trentaine d’années plus tard de bâtir un nouveau gymnase. Il ouvre en 1935 et est utilisé jusqu’à la réalisation des travaux d’aménagement de la place des Découvertes à la fin des années 1980). cf. le patrimoine sportif noiséen d’hier à aujourd’hui, ville de Noisy-le-Sec, Journées Européennes du patrimoine 2015.

Contrairement au bâtiment initial, il ouvre sur la place du marché et non plus sur la rue. Un détail amusant, le plancher est constitué, pour moitié, de pavés de bois posés de telle façon qu’il était impossible d’utiliser le lieu pour des bals ! L’autre moitié du sol est recouverte de sable pour amortir les chutes éventuelles des gymnastes.

Au lendemain du bombardement du 18 avril 1944, il accueillera les corps des victimes et servira de morgue, très vite saturée.

Le gymnase en décembre 1989 peu avant sa démolition.

Dans les années 1960/70, des gymnases sont implantés à proximité des établissements scolaires (d’Estienne d’Orves, Léo Lagrange, Baudin-Charcot, Langevin).